Etre-Ange
23h31, lundi 04 décembre 2006...
je reprends là où les choses étaient restées suspendues. pendu par les mots, vendu par mes maux, j'ai perdu le fil... la page blanche et le coeur vide, je ne savais plus m'exprimer...
comment puis-je ce soir étaler quelques lettres, encore ?
Etrange
j'ai toujours écrit pour ne pas garder à moi seul des sentiments trop mauvais, ceux qui seraient comme des merdes qu'on a en bouche et qu'on peut soit continuer à mâchouiller, soit ravaler ou soit cracher...
j'avais décidé de faire les trois... quelle horrible choix !
d'abord je les ravalais, puis je les vômissais pour les mâchouiller à nouveau, lorsqu'un passant peu ordinaire m'interpellait pour voir le fond de mes entrailles.
Etranglé
c'est vrai que ma vie a pris un sens lorsque j'ai posé mes premiers mots sur mes cahiers...
peut-être aussi la virtualité m'a passé le goût pour l'exhibitionnisme émotionnel... il manque de chaleur cet écran plat, et ces amis que je ne vois qu'à travers des bouts de pixels colorés... vous me manquez, vous savez...j'aimerais vous lire, j'aimerais vous écrire, mais j'y arrive plus...
pourtant je le sais, je suis écrivain. et suis le seul à le croire.
Etranger
c'est ce que je suis... je ne suis pas d'ici, et personne pour le remarquer. je cherche désespérément quelqu'un qui semblerait venir du même monde que moi... mais à chaque fois je sombre, comprenant malgré l'illusion que je suis seul, toujours seul, même en compagnie.
pourtant j'ai connu la mélancolie, et le pur bonheur,
j'ai connu le spleen, et l'euphorie des jours meilleurs.
j'ai connu l'Amour, et la tristesse et les pleurs.
j'y croirai toujours, et n'aurai plus jamais peur...
Et trancher
il fut un temps j'étais enfant, j'avais des ailes, j'aimais le vent...
je courrais les pieds dans le vide, battant des plumes, sans amertume
il fut des nuits où chaque minute, sans aucun doute, fut paradis.
il fuit toujours où le manque d'Amour fait sombrer dans l'oubli
l'envie,
la folie,
le mal-à-dit
mais un jour je sais que nous redeviendront ce que nous avons un jour été...
je m'en souviens !
et nous suivrons, sourires aux coeurs et dans les yeux, notre chemin à chacun.
il sera un temps où nous redeviendront ce que nous devions a jamais Etre-Ange... et...
...
_°21.../
je reprends là où les choses étaient restées suspendues. pendu par les mots, vendu par mes maux, j'ai perdu le fil... la page blanche et le coeur vide, je ne savais plus m'exprimer...
comment puis-je ce soir étaler quelques lettres, encore ?
Etrange
j'ai toujours écrit pour ne pas garder à moi seul des sentiments trop mauvais, ceux qui seraient comme des merdes qu'on a en bouche et qu'on peut soit continuer à mâchouiller, soit ravaler ou soit cracher...
j'avais décidé de faire les trois... quelle horrible choix !
d'abord je les ravalais, puis je les vômissais pour les mâchouiller à nouveau, lorsqu'un passant peu ordinaire m'interpellait pour voir le fond de mes entrailles.
Etranglé
c'est vrai que ma vie a pris un sens lorsque j'ai posé mes premiers mots sur mes cahiers...
peut-être aussi la virtualité m'a passé le goût pour l'exhibitionnisme émotionnel... il manque de chaleur cet écran plat, et ces amis que je ne vois qu'à travers des bouts de pixels colorés... vous me manquez, vous savez...j'aimerais vous lire, j'aimerais vous écrire, mais j'y arrive plus...
pourtant je le sais, je suis écrivain. et suis le seul à le croire.
Etranger
c'est ce que je suis... je ne suis pas d'ici, et personne pour le remarquer. je cherche désespérément quelqu'un qui semblerait venir du même monde que moi... mais à chaque fois je sombre, comprenant malgré l'illusion que je suis seul, toujours seul, même en compagnie.
pourtant j'ai connu la mélancolie, et le pur bonheur,
j'ai connu le spleen, et l'euphorie des jours meilleurs.
j'ai connu l'Amour, et la tristesse et les pleurs.
j'y croirai toujours, et n'aurai plus jamais peur...
Et trancher
il fut un temps j'étais enfant, j'avais des ailes, j'aimais le vent...
je courrais les pieds dans le vide, battant des plumes, sans amertume
il fut des nuits où chaque minute, sans aucun doute, fut paradis.
il fuit toujours où le manque d'Amour fait sombrer dans l'oubli
l'envie,
la folie,
le mal-à-dit
mais un jour je sais que nous redeviendront ce que nous avons un jour été...
je m'en souviens !
et nous suivrons, sourires aux coeurs et dans les yeux, notre chemin à chacun.
il sera un temps où nous redeviendront ce que nous devions a jamais Etre-Ange... et...
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