Nuits intimes...
Ca fait plus de quatre ans maintenant que cette nuit s'est éteinte dans la nuit du passé... mais ma mémoire continue de raviver son souvenir. Et j'ai envie de pleurer.
Je crois que c'est depuis lors que je n'éprouve absolument plus l'envie d'avoir un rapport sexuel avec qui que ce soit...
Je vois l'Amour comme une tendresse et un partage... je ne peux plus le voir comme une pulsion, une attirance uniquement physique. Bien sur que c'est
encore une flamme qui réchauffe autant qu'elle consume...
Mais qui voudrait faire sa vie avec un vieux puceau qui est incapable d'offrir le plaisir de l'orgasme à une quelconque aimée ?
Il n'y a pas de tristesse. C'est juste... une question... un constat. J'aimerais trouver cette personne qui se suffirait de mes caresses, de mes baisers, de mon Amour...
Existe-t-elle ?
Existes-tu ?
Peu importe... je soupire et tout s'allège. Indochine est la seule source de mes émotions pour le moments,. Nostalgie d'un goût du passé. J'en avais besoin.
Parfois je ne sais plus.
Mais aujourd'hui je sais
Je sais qui je suis
Je sais que je suis
Et je suis bien !
Et je suis bien !
Et j'écoute cet album des nuits intimes, qui m'évoque des images détaillées de la première des miennes, de nuit intime, avec Céline.
Non pas que je ne parvienne ni à l'oublier, ni à tourner la page...
Je n'en ai aucune idée. Elle passe son temps à aimer des garçons, et moi je passe le mien à aimer des filles. Qui sait ce qu'on serait devenus si les choses ne s'étaient pas passées comme ça ?
C'est ainsi, et c'est très bien.
Je me sens bien... Je me sens là...
Je me sens bien las...
Rien ne m'était plus douloureux que l'idée de devoir mourir sans avoir pu aimer et être aimé. J'aurais pu me tuer rien qu'à l'imaginer...
Désormais, je sais que cette hantise n'a plus lieu d'être. Pourtant...
Tout est bien qui continue... Je n'ai plus de Plaie.
Je rêve encore de me coucher à ses côtés, et à la regarder dormir.
Je rêve aussi de devenir écrivain. Je sais que je le serai, tôt ou tard. Je le suis déjà d'ailleurs. Et je le fus d'autant plus ! Mais c'est un secret... n'est-ce pas ?
J'aime cette sensation d'être more...
Que reste-t-il à faire lorsqu'on a atteint le bonheur de vivre, dans ce monde qui ressemble à une grande comédie et dont le but du jeu semble être d'atteindre ce fameux Bonheur avec un grand "B"...
Et les bribes de souvenirs s'entassent.
Si je l'avais pu, si cela avait été possible, je serais bien resté une ou deux éternités logé, lové dans les bras de Céline, la première fille que j'ai Aimé. Mais ce genre de situations ne fait pas partie de cette réalité, visiblement...
C'est dommage.
Et puis j'ai tout gâché. Je ne savais pas que c'était quelque chose qu'il fallait apprendre. Je croyais qu'Aimer c'était quelque chose d'inné, d'instinctif. Mais non.
Pas ici, en ces années.
Aimer, c'est comme Marcher. Avant de pouvoir y arriver, on Tombe.
On doit Tomber.
Tout le monde Tombe...
Et puis d'abord, pourquoi est-ce que le mot "tombe" désigne l'endroit dans lequel on dépose les corps des êtres morts ?
Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
Je désire comprendre...
Qui m'aidera à me lover, à me re-lover et à me relever ? à prendre le temps d'apprendre à tant aimer ?
Et toujours cette nostalgie d'un si bon goût du passé...
L'amer-tue-me.... L'Amer me tue. La mer me tue. La mère me tut...
Et pourquoi "Monde" en verlant ça fait "Demon" ?
et pourquoi "Live" à l'envers ça fait "Evil" ?
Pourquoi les oiseaux ont des ailes et pas moi ?
On ne voit Toujours que ce qu'on veut bien voir...
Et je vois que je m'endors...
(écrit il y a quelques soirs)
Pad
Non pas que je ne parvienne ni à l'oublier, ni à tourner la page...
Je n'en ai aucune idée. Elle passe son temps à aimer des garçons, et moi je passe le mien à aimer des filles. Qui sait ce qu'on serait devenus si les choses ne s'étaient pas passées comme ça ?
C'est ainsi, et c'est très bien.
Je me sens bien... Je me sens là...
Je me sens bien las...
Rien ne m'était plus douloureux que l'idée de devoir mourir sans avoir pu aimer et être aimé. J'aurais pu me tuer rien qu'à l'imaginer...
Désormais, je sais que cette hantise n'a plus lieu d'être. Pourtant...
Tout est bien qui continue... Je n'ai plus de Plaie.
Je rêve encore de me coucher à ses côtés, et à la regarder dormir.
Je rêve aussi de devenir écrivain. Je sais que je le serai, tôt ou tard. Je le suis déjà d'ailleurs. Et je le fus d'autant plus ! Mais c'est un secret... n'est-ce pas ?
J'aime cette sensation d'être more...
Que reste-t-il à faire lorsqu'on a atteint le bonheur de vivre, dans ce monde qui ressemble à une grande comédie et dont le but du jeu semble être d'atteindre ce fameux Bonheur avec un grand "B"...
Et les bribes de souvenirs s'entassent.
Si je l'avais pu, si cela avait été possible, je serais bien resté une ou deux éternités logé, lové dans les bras de Céline, la première fille que j'ai Aimé. Mais ce genre de situations ne fait pas partie de cette réalité, visiblement...
C'est dommage.
Et puis j'ai tout gâché. Je ne savais pas que c'était quelque chose qu'il fallait apprendre. Je croyais qu'Aimer c'était quelque chose d'inné, d'instinctif. Mais non.
Pas ici, en ces années.
Aimer, c'est comme Marcher. Avant de pouvoir y arriver, on Tombe.
On doit Tomber.
Tout le monde Tombe...
Et puis d'abord, pourquoi est-ce que le mot "tombe" désigne l'endroit dans lequel on dépose les corps des êtres morts ?
Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
Je désire comprendre...
Qui m'aidera à me lover, à me re-lover et à me relever ? à prendre le temps d'apprendre à tant aimer ?
Et toujours cette nostalgie d'un si bon goût du passé...
L'amer-tue-me.... L'Amer me tue. La mer me tue. La mère me tut...
Et pourquoi "Monde" en verlant ça fait "Demon" ?
et pourquoi "Live" à l'envers ça fait "Evil" ?
Pourquoi les oiseaux ont des ailes et pas moi ?
Pourquoi pas moi ?
Pourquoi moi ?
Pourquoi "pourquoi" ?On ne voit Toujours que ce qu'on veut bien voir...
Et je vois que je m'endors...
(écrit il y a quelques soirs)
Pad